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L’été au Rideau rouge 

#1 Une vitrine consacrée aux « espiègles », ces femmes entre les années 20 (et avant…) et les années 60 (et un peu après)… qui ont fait le pied de nez aux conventions et qui ont choisi un jour de vivre la vie telle qu’elle voulait la vivre.

Tout n’était pas étincelant, reluisant, parfait, mais le désir de s’affranchir de multiples normes est plus fort que tout pour ces femmes qui nous engagent à sauter aussi le pas de notre côté quand le désir de liberté prend le pas sur tout le reste 

« La liberté c’est aussi le silence, et je me disais, Je suis libre, je suis libre, avec le silence et le soleil et ça c’est comme des vacances et s’il y a la pluie ça m’est égal » – Renata n’importe quoi, Catherine Guérard,

Irmgard Kreun, Virginia Woolf, Sue Kaufmann, Djuna Barnes, Alexandra Kollontai, Violette Leduc, Katherine Mansfield, Silviania Ocompo, Ariyoshi Sawako, Hedwig Dohm, Sibilla Aleramo, Marie Vieux-Chauvet, Alice Rivaz, Clarisse Lispector, Marta Tikkanen… 

#2 Une sélection dédiée aux romans animaliers 
Tous ces romans, récits, contes, fables, ont en commun d’être du point de vue des animaux… dont nous ne savons jamais vraiment ce qu’ils pensent mais qui sont parfois les meilleurs alliés pour décentrer nos regards, nous faire prendre de la hauteur (ou l’inverse) et mettre en jeu notre soi-disant humanité 

Anthropomorphiser ces histoires oui, mais à condition qu’elles nous permettent de mieux comprendre nos manières d’être au monde et nous aident à cohabiter avec indulgence et respect avec nos voisin▪︎es qui nous trouvent, à coup sûr, « humain, trop humain » !

#3 Une vitrine « pale blue dot » par l’artiste Sylvie Pion (les trois œuvres exposées sont à vendre)

Un point bleu pâle (en anglais : Pale Blue Dot) est une photographie de la planète Terre, prise le 14 février 1990 par la sonde Voyager 1 à une distance de 40,47 unités astronomiques, soit plus de six milliards de kilomètres.

Le 14 février 1990 à 4 h 48 GMT 1,2, à la suite d’une demande insistante du scientifique américain Carl Sagan, la NASA commande à la sonde Voyager 1, qui a terminé sa mission primaire, de se retourner et de photographier les planètes qu’elle a visitées.

Selon l’outil Horizons du Jet Propulsion Laboratory de la NASA, la distance entre Voyager 1 et la Terre est alors de 40,47 unités astronomiques, soit environ 6,054 milliards de kilomètres, lors de la prise de vue.

Sur l’une de ces images apparaît la Terre, juste « un point bleu pâle » dans la photo granuleuse. Le minuscule point est presque perdu dans la lueur du Soleil.

À ce moment-là, l’Océan Pacifique renforçait l’aspect bleu de la Terre, ce qui n’aurait pas été le cas quelques heures plus tard avec l’Afrique et l’Asie

La photo est restée célèbre pour sa valeur historique, malgré son absence d’intérêt scientifique.

À l’époque de la prise de vue, il s’agissait de la photographie de la Terre la plus lointaine, et ce record n’a pas été battu depuis. D’autre part, elle a conservé jusqu’en 2017 le record de distance entre la Terre et un appareil effectuant une prise de vue.

« On a dit que l’astronomie incite à l’humilité et forme le tempérament. Il n’y a peut-être pas de meilleure démonstration de la folie des vanités humaines que cette lointaine image de notre monde minuscule. Pour moi, cela souligne notre responsabilité de cohabiter plus fraternellement les uns avec les autres, et de préserver et chérir le point bleu pâle, la seule maison que nous ayons jamais connue. » – Carl Sagan

à très bientôt !

Anaïs, Marie, Mathilde & Fabien